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Berlioz et la France

PLOMBIÈRES-LES-BAINS

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Présentation
Chronologie
Choix de lettres de Berlioz
Plombières et ses environs

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Présentation

    L’histoire dePlombières, station thermale dans les Vosges dotée de sources chaudes, remonte à l’époque romaine. Lieu de villégiature très en vogue depuis longtemps, elle attire des visiteurs de toute la France et est particulièrement favorisée par l’aristocratie et les souverains. Parmi ceux-ci on comptera à l’époque de Berlioz Napoléon III qui s’y rend fréquemment et embellit la ville et ses établissements thermaux. En 1857 Berlioz envisage même de s’adresser à lui pendant son séjour dans la ville pour tenter de l’intéresser à son opéra des Troyens qu’il est en train de composer (Correspondance Générale no. 2235, cf. 2238; ci-après abrégé CG), mais comme le confirme les Mémoires il estimera plus prudent d’attendre.

    Les deux visites que Berlioz, accompagné de Marie Recio, y fait en 1856 et 1857 se rapportent étroitement aux concerts qu’il donne à Bade à l’époque. Il saisit l’occasion pour s’arrêter à Plombières pour des raisons de santé: c’est l’époque où la longue et pénible maladie dont il va souffrir au cours de ses dernières années commence à se manifester. Les deux visites coincident aussi avec la composition de son vaste opéra les Troyens, écrit ou conçu en partie au cours de ces séjours, comme la correspondance de l’auteur nous l’apprend. En 1856 Berlioz a en outre la joie de pouvoir y rencontrer sa sœur Adèle et sa famille, qui rendent visite à la station thermale à d’autres occasions. Sur les deux visites les lettres du compositeur sont une des principales sources d’information (CG), et plusieurs d’entre elles furent écrites à Plombières même. On en trouvera un choix ci-dessous. Pour la visite de 1856 on dispose aussi des récits qu’il rédige en forme de deux lettres addressés au rédacteur du Journal des Débats, écrites à Plombières et publiées plus tard la même année (4 septembre et 9 septembre; CG nos. 2164, 2165, 2171, cf. 2230, 2238). Berlioz les insérera en 1859 dans le recueil intitulé Les Grotesques de la musique. Le ton de ces lettres est moqueur et plein d’humour: Berlioz ne prend pas la petite ville trop au sérieux. Plombières n’est bien sûr pas Bade, et la meilleure musique qu’on trouve dans la région est le chant des alouettes haut dans la ciel au cours de promenades à l’extérieur de la ville… Mais comme le dit Berlioz Plombières présente aussi au visiteur un cadre plein d’attraits:

Les environs de Plombières offrent des sites ravissants, je l’ai déjà dit, des points de vue grandioses, des retraites délicieuses, des lieux de repos dans les bois, dignes d’être chantés par les Virgile et les Bernardin de Saint-Pierre de tous les temps et de tous les pays. Tels sont le Val-d’Ajol, vu de la Vieille Feuillée, les plateaux étalés sur les montagnes qui y conduisent, la fontaine du roi Stanislas, celle du Renard, la vallée des Roches et dix autres que je m’abstiens de nommer. C’est vers l’un de ces lieux poétiques qu’il est d’usage parmi les baigneurs de diriger après le déjeuner, c’est-à-dire vers onze heures, de petites caravanes réunies pour ces excursions, nommées par antiphrase parties de plaisir.

    En 1860 Berlioz envisage à nouveau de se rendre à Plombières pendant l’été en route vers Bade (CG no. 2501), mais pour finir lui et Marie Recio préfèrent se rendre à Luxueil, autre station thermale pas loin de Plombières; ils y restent quelques jours au début d’août (CG nos. 2507, 2513bis). L’année suivante Berlioz évoque encore la possibilité d’une visite à Plombières, mais hésite en raison de la dépense que cela représente (CG nos. 2548, 2560) et en l’occurrence décide de s’abstenir (CG nos. 2560, 2562).

Chronologie

1856

18 juillet: Berlioz accompagné de Marie Recio quitte Paris pour Plombières en route vers Bade (CG no. 2156)
20 juillet – 5 août: séjour à Plombières (CG nos. 2156bis, 2164, 2165, 2168, 2171)
6-18 août: séjour à Bade
19-21 août: retour à Plombières avec arrêts à Thann et Remiremont (CG no. 2164)
Fin août: retour à Paris

1857

15 juillet: Berlioz accompagné de Marie Recio part pour Plombières par le train (CG nos. 2233, 2235, 2236ter, 2237)
16 juillet – 11/12 août: séjour à Plombières (CG no. 2238)
12-24 août: séjour à Bade
25/26 août: retour à Paris (CG nos. 2239, 2240)

1860

Début août: Berlioz et Marie Recio s’arrêtent à Luxueil jusqu’au 10 août en route pour Bade (CG nos. 2507, 2513, 2513bis)
10 août: départ pour Bade (CG no. 2513bis)

Choix de lettres de Berlioz

1856

À sa cousine Odile Burdet (CG no. 2156bis; 29 juillet, de Plombières):

[…] Nous sommes arrivés ici il y a 8 jours ma femme et moi, et nous y avons trouvé ma sœur et son mari. Juge de notre joie réciproque et des rudes parties de plaisir que nous accomplissons chaque jour, par un soleil d’Austerlitz, en char à bancs ou à âne, ou à pied (mais non sans ânes, il y en a toujours dans les sociétés de Plombières comme ailleurs).
Et puis l’Empereur qui fait perdre à tout ce monde son peu de cervelle, les paysans qui se font bénir, les goûters ou les dîners sur l’herbe donnés par Sa majesté, les bals champêtres, les farces et le lait. […]

À sa sœur Adèle (CG no. 2164; 21 août, de Plombières):

[…] Je suis malade comme un chien galeux; et pourtant ma tête travaille avec feu. Je viens d’écrire le premier chœur des Troyens que j’avais fait cette nuit à Remiremont que je me suis heureusement très bien rappelé en arrivant. Tout le long du chemin j’ai écrit une esquisse de feuilleton que j’enverrai au journal dans quelques jours, et qui est d’une gaîté folle. C’est toujours ainsi, je n’ai jamais écrit d’aussi comiques fantaisies que lorsque j’avais le cœur navré. Marie va un peu mieux après avoir aussi beaucoup souffert à Bade.
Nous remettrons-nous ici? Dieu le veuille. Nous y resterons jusqu’au 1er du mois prochain. […]

À sa sœur Adèle (CG no. 2165; 25 août, de Plombières):

[…] Je suis attelé à un deuxième feuilleton que je veux finir avant mon retour; lequel deuxième sera suivi d’un troisième toujours sur Plombières et sur Bade.
Cuvillier-Fleury, que j’ai retrouvé ici et qui part demain matin, emporte mon premier, dont je trouverai l’épreuve chez moi à Paris. Je suppose qu’on ne me fera pas de difficultés au Journal pour les passages relatifs à l’Empereur; il n’y a rien que de fort simple, aucune courtisannerie. Et je ne changerai rien. Le 1er feuilleton finit par notre histoire avec la vieille femme qui nous a conduits chez Dorothée [voir Les Grotesques]. Je pourrai à peine faire tout entrer en trois lettres. (Ce sont des lettres.)
Je veux tout de suite faire quelques feuilletons afin qu’on me laisse tranquille au Journal des Débats, pendant quelque temps. Comme tu le dis, ma partition des Troyens me travaille. […]
Je vais un peu mieux depuis deux jours; mes douleurs d’entrailles ont beaucoup diminué. Marie éprouve aussi un excellent effet de ses nouveaux bains. Nous sommes allés cet après-midi à la fontaine de Stanislas et jusqu’au gros chêne qui est au-dessus. Il faisait un temps délicieux. […]

À la princesse Sayn-Wittgenstein (CG no. 2168; 3 septembre, de Paris):

[…] En rêvant dans les bois à Plombières, j’ai fait deux morceaux importants: le 1er chœur de la Canaille Troyenne, au début du 1er acte, et l’air de Cassandre. Puis j’ai ajouté deux scènes courtes, mais utiles et curieuses, je crois, au commencement du 5ème acte. L’une des deux offre une proposition musicale pleine d’intérêt. Il s’agit de deux soldats troyens montant la garde pendant la nuit devant les tentes, l’un marchant de droite à gauche, l’autre de gauche à droite, et causant quand ils se rencontrent au milieu du théâtre, sur l’entêtement de leurs chefs à aller conquérir cette maudite Italie, quand on est si bien à Carthage où l’on a bon souper, bon gîte et le reste. […] Le contraste de ces bas instincts soldatesques avec les héroïques aspirations des royaux personnages est peut-être heureux. […]

À sa sœur Adèle (CG no. 2171; 11 septembre, de Paris):

C’est toi qui es une vilaine méchante! tu viens de me rendre par tes reproches mes douleurs d’entrailles; voilà les coliques qui me galopent… Comment, je me tue à appeler ces demoiselles les plus charmantes, les plus jolies crinolines de Plombières, et tu trouves que je n’ai pas été aimable… Tout est rejeté sur les ânes… et tu veux que ces dames prennent leur part dans mes observations contre les parties de plaisir!… C’est trop fort. Enfin conviens que nous étions bien mieux tous les trois seuls sur la montagne quand nous nous sommes trouvés perdus. Tu parles à ton aise de mon laconisme sur l’Empereur… On m’a ôté toute une colonne sur lui, sur le bien qu’il a fait là-bas, etc, etc. Cela a fait une affaire, M. Édouard Bertin est venu exprès de la campagne pour me raisonner; je voulais porter mes lettres au Constitutionnel. Il m’a pris par les sentiments, en me disant que si on laissait passer mon paragraphe cela ferait un tort affreux au Journal, qu’on le dirait vendu; que les Orléanistes les quitteraient, etc. Enfin j’ai consenti à la suppression de la colonne, à condition que tout ce qui est dans la second lettre resterait. Et tout est resté… C’est sans importance.
« Nous ne doutons pas que ce que vous dites ne soit vrai; mais le Jnal des Débats ne peut pas faire l’éloge de l’Empereur. »
Voilà le résumé de l’opinion de ces messieurs. […]

    Voir aussi CG nos. 2158bis [tome VIII], 2166.

1857

À sa sœur Adèle (CG no. 2230; 7 mai, de Paris):

[…] Tu sauras que M. Bénazet m’a encore engagé pour organiser et diriger son concert annuel à Bade. En conséquence nous irons encore passer quelques semaines à Plombières avant de m’y rendre. Le concert est pour le 18 août, je devrai arriver à Bade le 8, et nous serons à Plombières vers le milieu de juillet. Viendrez-vous? irons-nous encore philosopher, ton mari toi et moi, dans les montagnes? j’ai peur que les gens de Plombié n’aient l’idée de m’assassiner pour avoir blagué un peu trop rudement leurs eaux, leurs piscines, et leurs truites… L’Empereur y viendra encore. On nous fait espérer l’Impératrice à Bade. […]

À sa sœur Adèle (CG no. 2235; 26 juin, de Paris):

[…] Nous ne partirons pour Plombières que le 15 juillet, le concert de Bade étant fixé au 18 août. C’est vraiment un crève-cœur pour ma femme et pour moi de ne pas vous y retrouver. Mais tu me donnes des raisons si raisonnables… qu’il faut bien s’y rendre. Je serais comme toi empêché par des raisons, sans le concert de Bade qui les combat victorieusement.
Je ne sais pas si je dois chercher à lire mon poème à l’Empereur pendant son séjour à Plombières; il est convenu avec l’un de ses chambellans (notre compatriote le marquis de Belmont de Grenoble) qu’il arrangera cette lecture pour une soirée à St Cloud au retour de l’Impératrice de Biarritz; et il me semble qu’il vaut mieux laisser la chose aller comme il a été convenu. […]

À son beau-frère Marc Suat (CG no. 2237; 6 juillet, de Paris):

[…] Je serai de retour de Bade à Paris le 21 [août] au soir, pour y recevoir Louis qui doit arriver de Marseille vers le milieu d’août. Nous partons pour Plombières le 15 prochain. Le chemin de fer de Nancy à Épinal étant terminé maintenant, ce voyage devient plus facile et plus prompt. […]

À sa sœur Adèle (CG no. 2238; 4 août, de Plombières):

[…] Ma belle-mère est retournée à Paris avant-hier et nous partirons pour Bade, Marie et moi, lundi prochain. Les eaux nous font grand bien à l’un et à l’autre, cette chaleur terrible dont tu te plains tant nous convient beaucoup; je trouve ce temps-là admirable, c’est un climat tropical, je cherche dans les bois s’il n’y aurait pas déjà quelques ananas comme il en croît à la Guyane et aux Antilles. Tu n’as pas idée de la beauté de nos bois au lever du soleil et au lever de la lune. Il y a trois jours pendant que Marie prenait son bain, je suis allé de grand matin tout seul à la fontaine Stanislas; j’avais porté mon manuscrit des Troyens, du papier réglé et un crayon; le maître de la maisonnette m’a arrangé une table à l’ombre, ornée d’une jatte de lait, de kirsch et de sucre, et j’ai travaillé là tranquillement devant ce beau paysage, jusqu’à neuf heures. J’écrivais justement un chœur dont les paroles semblaient de circonstance
« Vit-on jamais un jour pareil?…
…………………………………..
« Quel doux zéphir! notre brûlant soleil
« De ses rayons calme la violence
« À son aspect la plaine immense
« Tressaille de joie; il s’avance,
« Illuminant le sourire vermeil
« De la nature à son réveil.
Toutefois je ne puis guère travailler sérieusement ici. Nous sommes logés de telle sorte que c’est à peine si l’on peut s’asseoir chez nous; notre escalier est à peu près une échelle; etc, etc. Notre petit salon de Mme Lippemann nous a été retiré, il faut maintenant manger au râtelier de la table d’hôte; on y sue, on y pue, on s’y rue pour trouver de la place, c’est une cuisine atroce. Pendant les premiers jours on m’a cru fort malade, parce que je rageais intérieurement sans pouvoir ni manger ni dire un mot. Enfin Mme Boutaud m’ayant brusquement demandé un jour si j’avais l’intention de maintenir longtemps la conversation sur ce ton-là, j’ai fini par me résigner et par retrouver la parole.

Depuis que l’Empereur est parti on respire un peu. Dorothée m’a reconnu de prime abord l’autre jour, on lui avait communiqué la première de mes lettres sur Plombières insérées dans le Journal des Débats; elle m’a remercié avec effusion d’y avoir parlé d’elle [voir Les Grotesques]. Il a fallu écrire encore sur son livre poétique, et j’y ai copié le passage suivant de l’Armide de Gluck:
« Jamais dans ces beaux lieux notre attente n’est vaine
« Le lait [dans l’original: le bien] que nous cherchons s’y vient offrir à nous,
« Et pour l’avoir trouvé sans peine
« Nous ne l’en trouvons pas moins doux.
Mme Spontini vient de nous arriver de Paris, et nous lui faisons, Marie et moi, les honneurs de Plombières qu’elle ne connaissait pas. […]

    Voir aussi CG nos. 2225, 2233, 2236ter [tome VIII].

1860

À Camille Pal (CG no. 2507; 13 juillet, de Paris):

[…] Je vais encore à Bade pour y diriger le festival; et je prendrai les eaux de Luxueil auparavant. […]

À son fils Louis (CG no. 2513bis [voir le tome VIII]; août, de Luxueil):

[…] Les eaux me font, il me semble, quelque bien, et je suis avec régularité le traitement que m’impose le médecin. Mais il pleut toujours ici, et l’on s’y ennuie terriblement. Le 10 je partirai pour Bade. Marie va assez bien et sa confiance dans les bains augmente. Je croyais apprendre de toi que Suat était déjà à Plombières. Il me fera savoir lui-même sans doute quand il y sera arrivé. […] Je serai à Bade le 11. […]

    Voir aussi CG nos. 2501, 2513.

    Pour les lettres de 1861 se rapportant à Plombières voir CG nos. 2548, 2560, 2562.

Plombières et ses environs

    Sauf indication contraire, toutes les images ci-dessous sont reproduites d’après des gravures, cartes postales et livres dans notre collection, qui datent du 19ème siècle ou du début du 20ème, y compris Plombières-les-Bains, Commémoration du Second Millénaire (Strasbourg, 1935). ©  Michel Austin et Monir Tayeb. Tous droits de reproduction réservés.

1. Plombières et ses bains

Plombières – vue générale
Plombières

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Plombières – vue générale
Plombières

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Le Nouveau Bain National
Bain National

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La façade de ce bâtiment est conservée en souvenir du 1er Empire.

Napoléon III à Plombières
Napoleon III à Plombières

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2. La Fontaine Stanislas à Plombières

La Fontaine Stanislas en 1834
Fontaine Stanislas

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    La fontaine doit son nom à Stanislas Leczynski (1677-1766), Roi de Pologne et Duc de Lorraine, qui fut charmé par elle.
    C’est ici qu’en 1857 Berlioz écrivit une partie du chœur au début du 3ème acte, scène 1 des Troyens (voyez aussi l’image ci-dessous).
    Cette gravure datant de 1834 est l’œuvre de Friedrich Schroeder (1768-1839) d’après un dessin de François Alexandre Pernot (1793-1865).

Monument de Berlioz près de la Fontaine Stanislas
Monument de Berlioz

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    Nous remercions vivement M. Bernard Nacarat de nous avoir envoyé cette photo moderne.

3. Thann et Remiremont

    Berlioz s’arrête à Thann et Remiremont le 19 et 20 août 1856 en route de Bade vers Plombières. Il compose le premier chœur des Troyens à Remiremont.

Thann – vue générale (1898)
Thann

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Remiremont – vue générale (1915)
Remiremont

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Remiremont – Grande Rue (vers 1920)
Remiremont - Grande Rue

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4. Le Val d’Ajol

    Pendant son séjour en 1856 Berlioz fait à pied l’excursion de Plombières au Val d’Ajol, qu’il décrit en ces termes dans la deuxième lettre des Grotesques:

C’est un vaste berceau de verdure, avec un village rougeâtre déposé au fond du berceau, comme un jouet d’enfant, et mille arabesques dessinées par des massifs diversement colorés de sapin, de hêtre, de bouleau et de frêne, cet arbre élégant, l’orgueil de la végétation des Vosges; le tout couvert d’un léger voile bleu, et si calme, si frais, si bien encadré de toutes parts. À cet aspect, le premier mouvement du spectateur placé sur le bord de la terrasse est de s’élancer dans l’espace vide pour nager avec délices dans ce grand lac d’air pur. Mais aussitôt il résiste à cette impulsion spontanée qui l’entraîne en avant; il se cramponne à un arbre pour ne pas tomber dans le précipice, et il s’écrie avec Faust : « Oh! que n’ai-je des ailes!... »
Le Val d’Ajol (Vosges) – vue générale
Val d'Ajol

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Voyez aussi sur ce site:

Berlioz à Bade

Site Hector Berlioz créé par Michel Austin et Monir Tayeb le 18 juillet 1997;
Page Berlioz à Plombières créée le 15 octobre 2007; mise à jour le 1er novembre 2007. Révisée le 1er septembre 2023.

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