David Cairns: Berlioz

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Biographes et critiques: David Cairns

 

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David Cairns

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    David Cairns est l’auteur d’une biographie de Berlioz qui à l’heure actuelle est non seulement la plus complète qui existe mais aussi celle qui fait le plus autorité. Cairns a écrit à différents moments pour plusieurs journaux de Londres, notamment The Musical Times, le Times, le Sunday Times, l’Evening Standard, le Financial Times, le Times Educational Supplement, le Spectator, et le New Statesman. Il a aussi travaillé pour la branche de Londres de Phonogram (1967-1972), où il a participé à l’organisation et la mise en œuvre d’un programme à grande échelle d’enregistrements de Berlioz [le Cycle Berlioz de Colin Davis], Haydn, Mozart et Tippett. Il a été Distinguished Visiting Professor à l’Université de Californie à Davis, Visiting scholar au Getter Center à San Monica, et Visiting fellow à Merton College, Oxford. 

    Avec Stephen Gray, David Cairns a fondé en 1950 une groupe d’amateurs, le Chelsea Opera Group, qui a été dirigé au début des années 1960 par Colin Davis dans la Damnation de Faust, Roméo et Juliette et dans des exécutions de concert des Troyens et de Benvenuto Cellini; Davis en fut le président. Au fil des ans le Chelsea Opera Group a aussi joué nombre des plus grandes œuvres de Berlioz. En 1983 David Cairns a en outre formé un orchestre d’amateurs, The Thorington Players, qu’il dirige. Au répertoire de l’orchestre figurent Haydn, Beethoven, Mozart, Schubert, Brahms, Sibelius, Bruckner et Berlioz. David Cairns a été nommé Officier de l’Ordre des Arts et des Lettres en 1991 pour ses services à la musique française, et CBE (Commander of the Order of the British Empire) en 1997. Il a reçu le titre de Commandeur de l’Ordre des Arts et des Lettres en 2013. Voyez ci-dessous les discours que firent à cette occasion SE Bernard Émié, Ambassadeur de France au Royaume Uni, et David Cairns à l’Ambassade de France à Londres le 13 novembre 2013.

    Dans le Prologue au premier tome de sa biographie de Berlioz (p. 11-12) David Cairns raconte comment il a découvert la musique de Berlioz:

Longtemps, la musique de Berlioz est restée pour moi un livre scellé. Chacun de nous découvre tel ou tel compositeur à sa propre manière et en son temps ; il n’est pas de règles qui régissent le processus de la découverte musicale. Mais les circonstances imposées par le climat culturel et l’environnement peuvent éventuellement la retarder. Plus on est conditionné par la musique que l’on connaît, plus on attend inconsciemment de celle qu’on ne connaît pas qu’elle s’en rapproche. […] Je me souviens qu’un jour, alors que j’avais à peine plus d’une vingtaine d’années, ma sœur est rentrée dans un état de grande excitation avec un enregistrement de la Symphonie fantastique qu’elle venait d’écouter. Elle voulut à tout prix me le faire entendre sur-le-champ. Je ne trouvai pas le moindre sens à cette musique.

Près de dix ans se sont écoulés avant que rien ne vienne modifier cette attitude. Mes goûts musicaux se sont développés à partir de leurs axes germaniques, mais dans les rares occasions où j’entendais du Berlioz je n’en tirais pas grand-chose. Puis, en 1957, on donna Les Troyens à Covent Garden ; j’assistai à la répétition générale et à la première. À la différence de beaucoup d’autres, bouleversés par cette expérience (à l’origine de la renaissance moderne de Berlioz), je n’étais que partiellement convaincu. Mais si je n’avais pas été obligé de partir pour l’étranger dès après la première, je serais certainement retourné à Covent Garden réécouter l’opéra. Car mon intérêt avait été éveillé. Peu de temps auparavant, un cousin m’avait fait entendre le vieux soixante-dix-huit tours sur lequel Jean Planel avait enregistré « Le repos de la sainte Famille » de L’Enfance du Christ et m’avait prêté les Mémoires (l’édition Everyman, dans la piquante et sympathique traduction de Katharine Boult). J’étais charmé par l’étrange douceur et pureté de la pièce ; et j’étais captivé par le livre ; la personnalité de l’auteur m’intriguait et m’attirait tout à la fois. J’avais le sentiment qu’il me fallait revenir sur mon refus de sa musique et essayer à nouveau de l’aborder.

L’occasion s’en est présentée quelques mois plus tard. Le Chelsea Opera Group donnait en effet La Damnation de Faust, sous la direction de Meredith Davies, et je jouais dans l’orchestre, au sein du pupitre de percussions. Nous avions une demi-douzaine de répétitions. Petit à petit, au cours de celles-ci, les barrières sont tombées et la lumière a commencé à poindre – jusqu’à ce que je comprenne que cette langue qui dix années auparavant semblait un tel charabia à mon intelligence musicale était devenue familière, avait somme toute un sens, un sens passionnant et inimaginé.

    La biographie de Berlioz de Cairns a été précédée et préparée par son travail sur l’autobiographie de Berlioz. En 1969, pour coincider avec le centenaire de la mort de Berlioz, parut chez l’éditeur Victor Gollancz la première édition de la traduction en anglais par David Cairns des Mémoires. Ces Mémoires avaient déjà été traduits en anglais en 1884 par Rachel et Eleanor Holmes, traduction revue et annotée par Ernest Newman dans son édition de 1932. Mais c’est la traduction de David Cairns qui la première était à la hauteur de l’original et fit connaître au public de langue anglaise le récit intégral et non abrégé que Berlioz donne de sa vie, appuyé de notes critiques détaillées et d’appendices. L’ouvrage fut immédiatement reçu par la critique avec les éloges qu’il méritait (voir par exemple sur ce site le compte-rendu de Gerald Abraham), et il a souvent été réimprimé depuis, notamment dans la série Everyman’s Library Classics & Contemporary Classics en 2002.

    La magistrale biographie de Berlioz constituait une suite naturelle à la traduction des Mémoires. Le premier tome parut en 1989 (Berlioz: The Making of an Artist 1803-1832), suivi du second en 1999 (Berlioz: Servitude and Greatness 1832-1869), et accompagné d’une édition revue du premier. Les deux volumes, quelque 1543 pages en tout [1649 pages dans la traduction française], étaient le résultat de bien des années de recherches méticuleuses sur la vie de Berlioz, utilisant entre autres des lettres et documents inédits, comme David Cairns l’explique dans la préface au premier tome (p. 7):

Je suis profondément reconnaissant à la regrettée Yvonne Reboul-Berlioz également, qui m’a donné accès sans restrictions à la vaste collection de documents familiaux ayant appartenu à son défunt époux (arrière-petit-fils de la sœur de Berlioz, Nanci) et m’a accueilli chaleureusement dans son appartement parisien de la rue du Ranelagh. C’est au cours des nombreuses semaines passées à feuilleter les lettres, journaux intimes et livres de comptes de la collection Reboul que j’ai commencé à me faire une image précise du milieu dans lequel le compositeur a surgi, et que l’idée du livre que je devais lui consacrer s’est mise à prendre forme.

    La biographie de Berlioz de Cairns se distingue par de nombreuses qualités: ampleur de la documentation, largesse de vues, communion d’idées avec son sujet alliée à l’objectivité, souci d’équité et élégance sans emphase du style. D’emblée l’ouvrage inspire confiance et respect, et peu d’autres biographies du compositeur ont un tel cachet. L’ouvrage reçut à juste titre de nombreux prix et fut l’objet de comptes-rendus élogieux. La première édition du premier tome reçut le Royal Philharmonic Society’s Music Award, le Yorkshire Post Book of the Year, et le British Academy’s Derek Allen Prize. Le tome deux reçut le Whitbread Biography of the Year (1999), le Royal Philharmonic Society’s Music Award (1999) et le Samuel Johnson Prize for non-fiction (2000). Il faut aussi souligner qu’à l’encontre de l’ouvrage monumental plus ancien de Jacques Barzun, Berlioz and the Romantic Century (1ère édition 1950, 3ème édition 1969), la biographie de Berlioz de David Cairns a été rendue accessible au public de langue française. Une traduction des deux tomes est parue à Paris en 2002 sous le titre Hector Berlioz : La formation d’un artiste 1803-1832 et Hector Berlioz : Servitude et Grandeur 1832-1869.

    Outres ces publications majeures, David Cairns a aussi écrit plusieurs articles et chapitres sur Berlioz dans d’autres livres, et a fait de nombreuses conférences sur Berlioz des deux côtés de l’Atlantique.

    Voir aussi sur ce site par David Cairns (en anglais): 
Berlioz and Colin Davis, Berlioz, Master Musician: A book review, Berlioz: a centenary retrospect
Introducing Benvenuto Cellini, Interview with Sir Colin Davis, Putting Hector’s house in order, A Berlioz bicentenary speech

Voir aussi: David Cairns (ed.), Discovering Berlioz (Toccata Press, 2019)

Discours de SE Bernard Émié et David Cairns

Ces discours ont été prononcés lors de la cérémonie de remise des insignes des Arts et Lettres à David Cairns (Commandeur), le mercredi 13 novembre 2013; ils sont reproduits ici dans l’ordre chronlogique.

Nous remercions bien vivement David Cairns de nous avoir envoyé le texte de son discours, et l’Ambassade de France à Londres de nous avoir envoyé le texte du discours de SE Bernard Émié, et de nous avoir accordé la permission de reproduire ces textes sur cette page. Tous droits de reproduction réservés.

I. Discours de SE Bernard Émié

Mesdames et Messieurs,

C’est une grande joie de vous accueillir à la résidence de France pour une célébration particulière.

Cher David Cairns,

Comme votre ami Neil Stratford, vous vous êtes attaqué à un monstre de la culture française et lui avez redonné ses lettres de noblesse à une époque qui était en passe de l’oublier.

Il est juste de dire que le renouveau moderne de Berlioz est largement parti du Royaume-Uni. Ses plus beaux succès, aujourd’hui, dans les salles parisiennes, sont dûs pour une grande part à la direction passionnée de chefs d’orchestre britanniques : du regretté Colin Davis, disparu il y a quelques mois, à John Eliot Gardiner, Roger Norrington et Simon Rattle, pour ne citer qu’eux.

Lorsque l’on regarde de près l’histoire de ce gang de berlioziens, cher David Cairns, c’est vous que l’on retrouve derrière chacune de ses mobilisations. C’est vous qui avez poussé Colin Davis dans les bras de Berlioz, vous qui présidez la Berlioz Society fondée en 1952.

Pour avoir rendu Berlioz aux mélomanes d’aujourd’hui, je veux vous dire toute notre reconnaissance.

Vous êtes né en 1926 dans l’Essex, infiniment sensible à la musique, vous avez très tôt conscience des nécessités pratiques auxquelles sont confrontés les musiciens, sommés de se fédérer pour donner vie à des œuvres écrites pour orchestre.

En 1950, vous persuadez un jeune clarinettiste de 22 ans, Colin Davis, de monter avec vous une version concert de Don Giovanni à Oxford. L’expérience est concluante ; un nouvel ensemble est né: que vous appelez le Chelsea Opera Group… parce que vous habitez Chelsea.

Cette formation -dans laquelle il paraît que vous chantez et jouez des percussions- offre un formidable tremplin aux plus grands musiciens et chefs d’orchestre, de Sir Simon Rattle à Kiri te Kanawa. Colin Davis, sera son premier chef attitré, et donnera la Damnation de Faust et Roméo et Juliette de Berlioz dès les années 1960.

Depuis, le Chelsea Opera Group n’a cessé de monter des versions concerts d’opéras parfois méconnus, contribuant à la renaissance d’œuvres qui ont depuis intégré le répertoire des plus grandes salles d’opéras.

Trente ans plus tard, avec un groupe d’amis, vous formez un nouvel orchestre d’amateurs, The Thorington Players, que vous dirigez. Vous donnez de nombreux concerts au profit de charities.

Au répertoire de ces deux ensembles, Berlioz s’impose. C’est qu’au fil des ans, vous avez engagé un dialogue ininterrompu avec le compositeur français.

Cette rencontre ne fut pas immédiate.

A vingt ans, lorsque votre sœur vous fait écouter la Symphonie fantastique, vous ne « trouvez aucun sens à cette musique ».

En 1957, on joue les Troyens à Covent Garden. Beaucoup sont bouleversés ; on parle de « renaissance moderne de Berlioz ». Votre intérêt est éveillé. Votre cousin vous convainc d’écouter un vieux soixante-dix-huit tours de L’Enfance du Christ et vous prête un livre décisif : les Mémoires de Berlioz. Cette fois ci, vous êtes charmé, dites-vous, par « la douceur et pureté de la pièce », et captivé la personnalité du musicien.

Dès les années 60, vous vous attelez à la traduction anglaise des mémoires de Berlioz. La critique est unanime : votre traduction est la première qui soit à la hauteur de l’original.

Là où certains se satisferaient d’un tel aboutissement, pour vous, ce n’est que le début d’un long compagnonnage avec Berlioz. Vous devenez la figure de proue du fameux « Berlioz revival » au Royaume-Uni.

Convaincu qu’il reste des documents à explorer, vous contactez les héritiers de Berlioz et mettez la main sur un trésor de correspondances et de textes inédits. Vous direz toute votre gratitude à Yvonne Reboul-Berlioz pour la confiance qu’elle vous accordée en vous laissant retourner son appartement de la rue du Ranelagh.

En 1989, le public découvre le fruit de 20 ans d’explorations passionnées : vous publiez le premier volume de votre somme de 1600 pages : la biographie de Berlioz.

Ce premier tome livre un portrait inconnu de Berlioz : celui du garçon provincial, fils du médecin du village, qui lutte pour monter à Paris et s’imposer sur la scène parisienne, déconcentré par ses élans sentimentaux.

Il est consacré par de nombreux prix.

Dix ans plus tard, vous livrez le deuxième tome, qui reçoit les mêmes honneurs.

Vous y livrez la genèse de ses plus grandes œuvres, à commencer par son chef d’œuvre, The Trojans, et relatez son amitié avec Mendelssohn, Liszt et Wagner. Enfin, vous racontez l’homme brisé par les tragédies personnelles et hanté par la peur de ne pas passer à la postérité.

D’une seule voix, la critique estime que ce monument de l’histoire de la musique classique sera difficilement surpassé.

Cher David Cairns,

Au fond, vous êtes comme Berlioz, musicien, chef d’orchestre, écrivain, éminent journaliste du Journal des Débats… un touche à tout.

Vous avez écrit pour The Evening Standard, The Financial Times et The New Statesman. Vous avez été critique musical en chef au Sunday Times dans les années 80, et rédacteur en chef pour les arts pour le Spectator.

Votre analyse spirituelle et passionnée fait la joie de vos lecteurs et des étudiants qui vous entendent aux États-Unis ou au Merton College d’Oxford.

Et vous continuez de porter le flambeau : ce soir même, on achève au Barbican un cycle exceptionnel consacré à Berlioz avec Romeo et Juliette, un festival auquel vous avez pris part sur scène mercredi dernier.

Cher David Cairns,

Il paraît que Berlioz désirait vivre 140 ans pour voir s’il deviendrait enfin intéressant. Grâce à vous c’est chose faite. Soyez-en remercié.

David Cairns, au nom du Ministre de la Culture et de la Communication, nous vous faisons Commandeur dans l’ordre des Arts et des Lettres.

* * *

II. Discours de David Cairns

Excellence, amis, collègues, parents, comment exprimer ce que j’éprouve en recevant cet honneur? Il me réjouit le coeur, et cela pour trois raisons en particulier. D’abord, à cause de ce grade de Commandeur. Lorsque, il y a une trentaine d’années, on m’a nommé Chevalier, je fus on ne peut plus ravi. En revanche, quand plus tard j’ai été élevé au grade d’Officier, je n’ai pu m’empêcher quand même de me sentir un tout petit peu déçu, “Officier” me paraissant sensiblement moins romantique que “Chevalier”, don’t j’avais été si fier. Cependant, cette fois-ci, aucune déception. “Commandeur” – cela surpasse tout. I remember the glee with which Colin Davis told me that an Italian society had made him “Commendatore”. (Apologies for saying this in English – I don’t know the French word for “glee”.)

Deuxièment, cet honneur me fournit l’occasion d’inscrire mes remerciements à ceux à qui je suis redevable de tant de gentillesses prodiguées dans le courant des années où je poursuivais mes recherches berlioziennes, surtout en France. Pour ne mentionner que quelques-uns: Catherine Vercier et sa mère Madame Yvonne Reboul-Berlioz, dans l’appartement de qui j’ai passé des semaines passionnantes à fouiller et transcrire un tas de documents familiaux inédits, et où l’idée du livre que je devrais consacrer à leur aieul s’est mise à prendre forme. Puis ces vaillants esprits qui ont fait du Musée Berlioz et du Festival Berlioz, à La Côte St André, quelque chose de vraiment digne du grand artiste qui y vit le jour; ensuite des musicologues, tels Jean-Pierre Bartoli, Rémy Stricker, Pierre Citron, Catherine Massip, Cécile Reynaud, qui, enfin, ont su établir le vrai génie et la grandeur de leur compatriote, pour l’honneur jusque là quelque peu terni de la France. Et, finalement, mes éditeurs, dont la rigueur, l’intelligence et la sympathie m’ont tellement profité, en Angleterre et en France: Tom Rosenthal, Diana Athill, Stuart Proffitt, Jean Vincent Richard, Sophie Debouverie, Dennis Collins. Mais n’oublions pas aussi ma pauvre famille, qui a dû vivre avec Berlioz pendant des années sans fin.

Troisièment et dernièrement, ce qui m’enchante le plus, c’est que cette décoration me provient de la France – ce cher pays qui est devenu (nonobstant mon français douteux) une seconde patrie pour moi ainsi que pour ma femme, et où nous avons pu, nous deux, partager cet amour commun pour elle pendant des heures sans nombre et inoubliables passées à Paris et en province. C’est surtout pour cette raison que je vous prie, Excellence, d’accepter ma sincère et profonde reconnaissance, et que je termine en vous invitant tous à porter ce toast: “Vive la France!”

David Cairns

Illustrations

Nous remercions bien vivement David Cairns de nous avoir prêté un choix de ses photos et de nous avoir donné la permission de les reproduire sur cette page. © David Cairns. Toutes les autres photos ou images ont été prises ou saisies à partir de programmes de concerts et autres publications dans notre collection. Tous droits de reproduction réservés.

1. Photos de David Cairns

David Cairns au début des années 1960
David Cairns

 

David Cairns à Davis, Californie en 1985
David Cairns 1985

 

David Cairns et sa femme Rosemary en 1986
David Cairns 1986

 

David Cairns en 2000
David Cairns 2000

La photo ci-dessus montre David Cairns à la réunion pour célébrer le 50ème anniversaire du Chelsea Opera Group.

 

David Cairns en 2008
David Cairns 2008

 

David Cairns en 2010
David Cairns 2010

© Scottish Chamber Orchestra

Cette photographie a été prise à l’occasion d’une journée d’études sur Berlioz organisée par le Scottish Chamber Orchestra; la manifestation eut lieu à l’Usher Hall  le 31 janvier 2010. Sur la table on voit la grande partition de l’Enfance du Christ dans la New Berlioz Edition. David Cairns dirigeait la journée d’études en conversation avec Robin Ticciati qui a dirigé le SCO dans trois exécutions de l’Enfance du Christ dans les jours qui suivirent. La photographie est de Lucy Lawe (Scottish Chamber Orchestra). Nous remercions vivement le Scottish Chamber Orchestra de nous avoir accordé la permission de reproduire la photo ci-dessus sur cette page.

David Cairns en 2011
David Cairns 2011

© Scottish Chamber Orchestra

David Carins en conversation avec un auditeur
David Cairns

© Scottish Chamber Orchestra

Les deux photos ci-dessus ont été prises à l’occasion d’ “Explore Berlioz - October 2011”, une manifestation organisée par le Scottish Chamber Orchestra; elle eut lieu à la Scottish National Library à Édimbourg le 1er octobre 2011. Nous remercions vivement le Scottish Chamber Orchestra de nous avoir accordé la permission de reproduire ces photos ici.

David Cairns en 2012
David Cairns 2012

 

David Cairns 2012

Les photos ci-dessus ont été prises par Monir Tayeb à la conférence donnée par David Cairns dans l’auditorium du Musée Hector Berlioz le 30 août 2012. La conférence, intitulée “Berlioz et les deux Italie”, a eu lieu dans le cadre du Festival Berlioz.

La photo ci-dessous, prise à la même conférence, vient du Musée Hector Berlioz. Nous remercions vivement le Musée de nous avoir accordé la permission de la reproduire sur cette page.

David Cairns 2012

© Musée Hector Berlioz

2. Publications et programmes de concerts

L’édition 1969 des Mémoires
Berlioz Memoirs

 

L’édition française de la biographie (2002)

     Berlioz I     Berlioz II

 

Symphonie fantastique – Londres 2000
Concert 2000

 

Mozart et Berlioz  – Londres 2001
Concert 2001

Site Hector Berlioz crée par Monir Tayeb et Michel Austin le 18 juillet 1997;
Page Berlioz: Pionniers et Partisans créée le 15 mars 2012; cette page créée le 15 mars 2012, augmentée le 8 décembre 2013, et le 22 octobre 2014.

© Michel Austin et Monir Tayeb. Tous droits de reproduction réservés.

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