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Julien Tiersot: Berlioziana

18. Le Premier Portrait de Berlioz

    Cette page présente les deux articles publiés par Julien Tiersot en dehors de la série des Berlioziana qui ont le sous-titre “Le premier portrait de Berlioz ”. Voir la page principale Julien Tiersot: Berlioziana

    Note: pour les lettres de Berlioz citées par Tiersot on a ajouté entre crochets des renvois au numérotage de la Correspondance Générale, par exemple [CG no. 716].

N.B. Quatre images en noir et blanc accompagnent les deux articles dans leur version originale. À cause de la mauvaise qualité de leur reproduction dans la version électronique du Ménestrel en ligne, nous avons substitué des reproductions de ces mêmes images de notre collection, qui sont reproduites ici en noir et blanc.

   Le Ménestrel, 3 Avril 1909 

    Le Ménestrel, 10 Avril 1909 

Le Ménestrel, 3 Avril 1909, p. 105-106

LE PREMIER PORTRAIT DE BERLIOZ

    Le portrait de Berlioz qui vient d’entrer à la Bibliothèque du Conservatoire, où il ornera bientôt la salle publique, est une œuvre intéressante à plusieurs points de vue. Il l’est d’abord par ce fait que, dû au pinceau d’un artiste dont le nom, déjà célèbre en son temps, — Claude-Marie Dubufe — a été couvert d’un nouveau lustre par ceux qui l’ont porté après lui pendant deux générations, il est le plus ancien portrait venu jusqu’à nous de l’auteur de la Damnation de Faust.

    Voici l’histoire de ce tableau, telle que permettent de la rapporter les renseignements qui nous ont été fournis.

    Il fit partie, jusqu’à ces derniers jours, de la collection de M. Charles Meynial, agrégé de l’Université en retraite, laquelle a passé en vente publique à Paris, le 15 mars 1909. Le catalogue l’annonçait en ces termes :

« 30. — DUBUFE (Claude-Marie), 1789-1864. — Portrait du compositeur Hector Berlioz, vers 1830. — Toile. Haut. : 0,88 ; Larg. : 0,74. »

    Ce tableau avait été acheté en 1906, par M. Meynial, à Nice, chez un marchand de meubles qui l’avait eu dans une vente après décès comprenant le mobilier d’une villa habitée par une famille allemande.

    Ernest Reyer, étant venu à ce moment du Lavandou à Nice, le reconnut pour l’avoir vu du vivant de Berlioz, dans son appartement de la rue de Calais. Il raconta qu’il avait été fait vers 1830, à la demande (ici, nous allons entrer dans la légende, mais nous verrons plus tard comment il sera possible de la concilier avec la réalité), à la demande de Miss H. Smithson, qui l’avait commandé elle-même au portraitiste en vogue.

Berlioz

PORTRAIT DE BERLIOZ

    Il ajouta qu’après la mort de Berlioz, le portrait fut acheté par un Allemand. Le cadre est en effet de facture allemande et porte au revers une inscription au crayon, en allemand, sur laquelle, entre autres mots, se lit encore la date : August 1885.

    Reyer avait dit avoir l’intention de revenir voir le tableau et de l’acquérir ; par la suite, il parut avoir renoncé à ce projet, car on ne le revit plus. Aussi M. Meynial, qui avait assisté fortuitement à l’entretien chez le marchand de tableaux, édifié par là sur l’intérêt de l’ouvrage, le prit pour lui, — et c’est ainsi que le portrait de Berlioz, par Dubufe, vient de figurer à la vente de sa collection (1).

    Une note manuscrite, communiquée par l’expert chargé de la vente, précise la date à laquelle le portrait fut exécuté, disant :

« Berlioz venait de remporter en 1830 le prix de Rome avec sa cantate de Sardanapale, lorsque le portraitiste alors à la mode, Claude-Marie Dubufe, fit ce portrait… »

    Sur un cartel, en bas du cadre, on lit cette inscription : « 1830. — Berlioz. — C.-M. Dubufe pinx. »

    Quant à la toile, elle ne porte aucune signature.

    Ces divers renseignements sont, à quelques détails près, d’accord avec les données que nous possédons d’autre part sur la vie et la manière d’être de Berlioz. Aucun de ses écrits, il est vrai, lettres ou Mémoires, ne fait mention de ce tableau : mais ils ne parlent pas davantage des portraits de Signol, Courbet, etc., qui nous sont bien connus ; et si une lettre à Eugène Delacroix fait allusion à un rendez-vous qui sans doute avait pour objet une séance de pose — rendez-vous qui fut manqué, Berlioz y ayant préféré une partie de pêche à la ligne (2) — c’est donc que la seule lettre qu’il ait écrite à un peintre concerne (et il faut le regretter amèrement) un portrait qui n’a pas été exécuté !

    Pour en finir avec les questions de provenance, disons encore qu’il n’y a rien d’anormal à ce que ce tableau, ayant appartenu à Berlioz, soit sorti de chez lui pour courir le monde, passant de collection en collection, ignoré de tous ; car si les reliques du maître ont été pieusement conservées par ceux des membres de la famille qui ont eu part à sa succession, il s’en faut que tout ce qui lui appartenait ait été réuni chez eux. Sa belle-mère, qui lui survécut, après avoir habité avec lui jusqu’à sa mort, conserva une partie du mobilier commun représentant l’apport de sa fille, Marie Recio, seconde femme de Berlioz ; la mort en a dispersé les épaves ; et c’est ainsi, sans doute, qu’il fut possible que le portrait de Berlioz jeune passât en des mains étrangères.

    Il en est sorti définitivement aujourd’hui ; à l’heure où, en face de lui, nous écrivons ces lignes, il est entreposé dans le cabinet du bibliothécaire du Conservatoire, qui fut en premier lieu celui de Berlioz lui-même, et conserve, entre autres souvenirs, celui d’avoir servi de local où furent déposés, en attendant sa mort, les premiers exemplaires de ses Mémoires.

    Les quelques personnes qui l’ont vu ces derniers jours ont éprouvé en sa présence des impressions assez diverses. Elles se résument par un premier mouvement d’hésitation, bientôt suivi de la certitude grandissante que les traits de cette figure sont bien ceux qu’a pu avoir Berlioz à une époque dont personne aujourd’hui ne peut se souvenir. Je puis témoigner cependant qu’un visiteur non prévenu s’est, en l’apercevant, écrié spontanément : « Ah ! Berlioz jeune ! » Ceux qui ont eu le plus de peine à le reconnaître sont ceux qui l’ont connu dans les dernières années de sa vie, tant la différence est grande entre le Berlioz vieilli et celui des belles années de la jeunesse.

    De fait, nous qui n’avons pu nous familiariser avec sa physionomie que par ses portraits, nous pourrions presque dire qu’il y a deux Berlioz : celui des photographies (dont quelques-unes sont très bonnes) exécutées dans les dernières années de sa vie, du portrait de Courbet et du buste de Perraud, le Berlioz d’après cinquante ans, dont la grave et pensive figure a si grand caractère, — et d’autre part celui des années antérieures, entre 1830 et 1848 environ, où il s’offre aux yeux sous un aspect tout autre. Là même, il semble avoir changé plusieurs fois d’apparence. Rien d’extraordinaire à cela, et le cas n’est pas rare. Ceux qui ont étudié l’iconographie napoléonienne en sont venus à conclure qu’il n’est pas possible de dire positivement quelle était la véritable ressemblance de Napoléon, tant ses portraits, parfois d’époques très rapprochées, sont divers entre eux. Berlioz était de même, et l’on a peine à retrouver le même homme dans la statue de Lenoir, qu’on dit très ressemblante, et le portrait de Dubufe grand-père, peint d’après nature en 1830.

    D’ailleurs, bien des traits caractéristiques se retrouvent dans ce dernier. Le nez, fortement arqué, qui faisait dire à ses camarades de Rome, à sa première entrée dans la salle à manger de la Villa Médicis : « Oh ! ce nez ! Il t’enfonce joliment pour le nez ! » et dont les profils accusent généreusement la courbure, est moins apparent sans doute ici, le modèle ayant posé de face ; peut-on méconnaître cependant que ses dimensions soient très au-dessus de la moyenne, et que la protubérance ne s’en dessine aussi fortement qu’il est permis de l’ambitionner sous un tel angle ? Les yeux bleus sont tels que les ont vus ceux qui se souviennent de lui, quoique l’expression en soit différente. Son front, à la vérité, était plus large ; mais il faut remarquer que c’est la chevelure dont il est recouvert qui le fait paraître étroit.

    Il se pourrait fort bien, d’ailleurs, que ces dissemblances fussent surtout le fait de l’esthétique particulière à l’artiste qui a représenté le Berlioz de 1830 sous un aspect si étrangement correct, le premier des Dubufe, formé à l’atelier de David, père d’Edouard Dubufe, et grand-père de M. Guillaume Dubufe, le secrétaire actuel de la Société Nationale des Beaux-Arts, généralement connu sous le nom de Dubufe fils, et qui devrait plutôt se dire « petit-fils ». Un critique, un peu sévère, déclarait déjà en son temps que l’on ne trouvait dans les têtes du premier Dubufe « aucun caractère, aucun sentiment du type individuel ». Il lui reconnaissait, à la vérité, « une grande propreté d’exécution », ajoutant qu’il savait « voiler jusqu’aux moindres imperfections de ses modèles, donnant même aux moins charmantes un teint de lys et de rose pâle », et c’étaient ces qualités qui avaient fait de lui le portraitiste à la mode aux environs de 1830.

    Mais étaient-ce bien celles qui convenaient pour représenter le Berlioz shakespearien, passionnément épris d’Ophélie, et préparant pour elle des déclarations d’amour sous forme des symphonies les plus puissantes ? Non certes. Aussi n’est-ce pas ce Berlioz-là qu’a représenté le peintre des belles dames, mais un autre, moins connu, qui pourtant a existé aussi.

___________________________________

(1) Ce renseignements nous sont fournis par une note qu’a bien voulu nous transmettre M. Ch. Meynial, par l’obligeant intermédiaire de M. Maurice Emmanuel.  
(2) HECTOR BERLIOZ, Correspondance : les Années romantiques, lettre à Eugène Delacroix (été 1841), p. 424. [CG no. 716, datant d’entre mai et juillet 1840]  

(Suite)

Le Ménestrel, 10 Avril 1909, p. 113-114

    Il est un vieux cantique, imité des Psaumes, où se chante ce vers : « Je trouve deux hommes en moi ! » Et déjà nous avons reconnu deux Berlioz très différents d’aspect, suivant l’âge. Mais, mieux encore : à certains jours, il y avait en lui deux hommes coexistant, presque contradictoires. Il en était ainsi, par exemple, en cette année 1830, où il cherchait encore sa voie, tirée en sens opposé par des influences multiples.

    En 1830, son génie lui dicta la Symphonie fantastique. Aux journées de Juillet, il s’en fut dans les rues de Paris, le pistolet au poing, mêlé à la « Sainte Canaille ». Il était à la première d’Hernani. Et déjà s’était achevé le premier acte du drame passionnel qui agita la première partie de sa vie, alors qu’Henriette Smithson venait de s’éloigner de lui, le laissant sans espoir.

    Mais en même temps, la voix de ce qu’on appelle la raison et celle des convenances sociales se faisaient entendre en lui, lui suggérant des idées d’ambition, — d’arrivisme, dirait-on aujourd’hui, — l’incitant à se mêler au monde, le déterminant à des concessions pour obtenir le laurier académique et le titre officiel de prix de Rome. « Cette partition n’est pas au niveau de l’état actuel de la musique, elle est pleine de lieux communs que j’ai été forcé d’écrire pour avoir le prix » (1). Ainsi écrivait-il à un confrère, non sans quelque affectation, parlant de sa cantate de concours. En même temps, repoussé par l’héroïne shakespearienne, il s’éprenait, ou croyait s’éprendre, d’une pianiste : « Le plus beau talent de l’Europe », caprice de vanité plus encore que des sens. A travers des scènes de comédie dans le style 1830, il devenait le fiancé en titre de Camille Moke.

Berlioz

PORTRAIT DE BERLIOZ, par SIGNOL (1831)

    Nous avons vu, tout à l’heure, Reyer, en racontant l’histoire du portrait de Dubufe, prétendre que c’était miss Smithson qui en avait fait la commande. Il y a là une confusion de mémoire évidente. A aucun moment miss Smithson n’a pu avoir cette idée. Mais Camille Moke, qui la remplaçait momentanément, en était très bien capable. Reyer s’était donc simplement trompé de femme : avec le Berlioz de 1830, l’erreur est si facile ! Or, il est très vraisemblable que Camille Moke, ayant de belles relations dans le monde artiste, ait connu le portraitiste à la mode, et qu’elle ait voulu qu’il fit le portrait de celui qu’elle exhibait comme son fiancé, le prix de Rome de l’année, un des lions du jour.

    Et c’est en effet sous cet aspect-là que nous apparaît Berlioz dans le portrait de Dubufe : en fiancé, avec des gants blancs, l’air rêveur, — et en lauréat académique ! Il a revêtu le costume convenable pour se rendre à la distribution des prix de l’Institut, avant d’en faire, plus tard, la description satirique : mais pour l’instant, il est très sérieux, un peu ému, et peut s’appliquer les vers de sa citation :

Son front nouveau tondu, symbole de candeur,
Rougit, en approchant, d’une honnête pudeur.

    La cérémonie faite, il court chez sa belle. Elle l’appelle : « Mon beau Satan ! » Il répond : « Ange ! » ou bien « Ariel », car il l’a reconnue pour l’être aérien « à sa taille élancée, à son vol capricieux, à sa grâce enivrante ». Les jours où elle a ses vapeurs, il la trouve, pâle, étendue sur un canapé : ils pleurent ensemble, car elle se croit attaquée de la poitrine… (2)

    Oui, c’est bien ce Berlioz-là que nous montre le portrait. Il n’a pas besoin d’avoir le front si large, et le peintre a bien fait de le rétrécir, en le couvrant de cheveux.

    Ah ! la chevelure de Berlioz ! Quelle cause de controverses encore ! D’abord, de quelle couleur était-elle ? Rousse, s’accorde-t-on généralement à dire. C’est possible ; mais les portraits sont peu d’accord sur la nuance exacte, et ce n’est pas Dubufe qui va nous apporter la solution de cette cruelle énigme ! Ayant de parti pris peint le portrait dans une tonalité sombre (3), il a noirci les cheveux comme le reste, y jetant seulement par endroits quelques reflets clairs, mais indéfinissables. Cédant à l’habitude d’embellir ses modèles, Dubufe a idéalisé les cheveux de Berlioz. Il les a faits soyeux et frisés. A vrai dire, l’auteur de la Damnation de Faust n’était pas aussi rebelle qu’on le pourrait croire à l’usage de la frisure, même obtenue artificiellement. M. Henri Maréchal nous racontait naguère l’indignation d’un contemporain qui, étant entré chez un coiffeur, y avait trouvé Berlioz en train de faire arranger le désordre de sa chevelure à l’aide de savantes ondulations ! Cette indignation a quelque chose de symbolique, rappelant l’étonnement de ceux qui prirent la peine de constater que Berlioz écrivait ses plus fougueuses partitions tranquillement assis à sa table de travail, comme si l’inspiration n’avait dû lui venir qu’au milieu des forêts et cavernes ! Pour être sincère à leur gré, Berlioz devait être hirsute ! Le mensonge du coup de peigne, ou du fer à friser, voilà le principal reproche qu’on ait trouvé à faire à la sincérité de Berlioz !

    Redisons-le pourtant : ce n’est pas tout le Berlioz de 1830 que nous retrouvons dans ce portrait. Pouvons-nous penser qu’à la première d’Hernani, où le vit le « témoin de la vie » de Victor Hugo, il prit place au parterre dans cette tenue de parfait notaire, avec cet habit noir tranchant d’un air de deuil sur la blancheur du plastron ? C’eût vraiment été trop choquant à côté du gilet rouge de Théophile Gautier ! Celui-ci, fort préoccupé des questions de tenue, a écrit que la suprême élégance romantique était de ne laisser voir dans le costume aucune blanche tache de linge. « Il fallait toute la majesté olympienne de Victor Hugo pour qu’on lui passât son petit col rabattu, concession à Joseph Prudhomme » (4). En vérité, avec son col parfaitement découvert et sa cravate noire correctement nouée, Berlioz, peint par Dubufe, est un faux frère : il est lauréat de l’Institut, il a écrit la cantate Sardanapale !

Berlioz3

MÉDAILLON DE DANTAN (1831)

 

Berlioz4

CROQUIS D’HORACE VERNET

    L’an d’après, à Rome, vivant dans un milieu artiste, Berlioz fut plusieurs fois portraituré. Nous donnons ici trois de ces compositions de 1831, qui le représentent sous des aspects assez divers : le portrait bien connu de Signol, son camarade de promotion, dont l’original est conservé à la Villa Médicis (5)  ; le médaillon de Dantan, beaucoup moins répandu, car il n’a pas été mis dans le commerce, et n’existe que par quelques exemplaires offerts à divers amis par les petits-neveux de Berlioz, qui en conservent le moule ; enfin, un dessin au trait, simple pochade d’Horace Vernet, que nous avons trouvé dans le Livre d’Or du centenaire de Berlioz, imprimé à Grenoble, où il avait été communiqué par le regretté juge d’instruction et excellent musicien Lascoux. Le dernier, en son aspect sommaire, n’est pas celui qui donne l’idée la moins vivante, ni sans doute la moins fidèle, de la physionomie de Berlioz en ce temps-là. Le médaillon est plus tranquille, et, nécessairement, plus sculptural. Quant au portrait de Signol, il montre un Berlioz farouche, nullement ressemblant à celui de l’année précédente : c’est qu’il est postérieur à la rupture avec la fiancée ! à l’équipée tragi-comique qui suivit, et aux courses errantes dans les Abruzzes, parmi les brigands !

    Cet ensemble de représentations de la figure de Berlioz, exécutées pendant un temps assez court, par des artistes renommés, est, malgré les surprises qu’il nous a réservées, certainement intéressant. Le tableau de Dubufe y a apporté un élément de nouveauté nullement négligeable, et le groupement en est précieux, non seulement au point de vue de l’iconographie de la jeunesse de Berlioz, mais encore par les renseignements qui peuvent en être tirés pour la psychologie du grand maître français, à cette époque décisive de son existence.

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(1) H. BERLIOZ, les Années romantiques, lettre à Adolphe Adam, du 25 octobre 1830, p. 111. [CG no. 186]  
(2) H. BERLIOZ, Lettres intimes, pp. 75, 79, 85, [CG nos. 169, 182, 193] etc.  
(3) Il faut avouer que la reproduction parue dans le dernier numéro du Ménestrel a accusé cette tonalité peut-être plus qu’il n’eût fallu, confondant tous les noirs en une teinte générale de laquelle aucun détail ne ressort. Le jour défectueux de la Bibliothèque du Conservatoire n’a pas permis à la photographie d’obtenir un meilleur résultat.  
(4) THÉOPHILE GAUTIER, Histoire du Romantisme, p. 32.  
(5) Le musée de Grenoble possède une copie de ce portrait, attribuée à Sigalon.

Site Hector Berlioz créé par Monir Tayeb et Michel Austin le 18 juillet 1997; page Julien Tiersot: Berlioziana créée le 1er mai 2012; cette page créée le 1er juillet 2013.

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